[Drama] Kurosagi

Kurosagi, dans les grandes lignes, raconte l'histoire d'un escroc qui déteste les autres escrocs et qui s'amuse à escroquer les escrocs qui escroquent les honnêtes gens. Confus ? Dites-vous que l'on a affaire ici a une version moderne de Robin des Bois, avec un voleur prend aux riches pour redonne aux pauvres. En quelque sorte seulement, car en réalité, c'est un peu plus compliqué...

Oui, les choses ne sont pas simples avec ce Drama. Histoire d'embrouiller un peu plus le smilblick, apprenez que ce Kurosagi-là n'a absolument rien à voir avec le Kurosagi version manga. Pourtant, il est bien inspiré d'une bande dessinée intitulée Kurosagi mais sous-titrée The Black Swindler, une œuvre publiée dans les pages du magazine Young Sunday et réalisée par un certain Kuromaru sur une idée originale de Natsuhara Takeshi.
Après ces quelques considérations, revenons au thème central de ce feuilleton, à savoir les escrocs, pas les banals malfrats de basse extraction comme on en trouve tant, mais bien des professionnels des combines alambiquées. II existerait de par le monde, d'après la légende, trois types de " sagi " (" escrocs " ou " hérons " en japonais, d'où le parallèle dressé entre les malfaiteurs et les oiseaux dans le prologue qui ouvre chaque épisode) : ceux qui abusent les gens et leur soutirent de l'argent, dits " Shirosagi" (littéralement " escrocs blanc " ou " hérons blanc "), ceux qui manipulent les sentiments d'autrui pour mieux les avoir, dits " Akasagi " (" escrocs rouges " ou " hérons rouges "), et celui, car il n'en existe qu'un, qui se nourrit exclusivement de Shirosagi et d'Akasagi et qui se charge de les piéger, le dénommé Kurosagi, de couleur noire. Ce Kurosagi est ici joué par Yamashita Tomohisa, le Yamapi du groupe NewS, que l'on avait pu voir il n'y a pas longtemps dans Nobuta Wo Produce et qui interprète d'ailleurs le générique de début de la série, Daite Senorita.
Jouant de ses multiples déguisements (Kurosagi est le roi du cosplay), brouillant les pistes avec ses nombreux numéros de téléphone (Kurosagi est le roi du portable), il excelle dans fart de soutirer de ('argent aux bandits de la pire espèce et de restituer leur dû aux personnel qui se sont faites voler. Kurosagi serait-il un héros ? Pas vraiment n'agit pas de la sorte par pitié ou pour aider les gens dans le besoin sa seule motivation, c'est d'éliminer et de détruire le maximum d'opportuns, uniquement par revanche.
II faut savoir que c'est cause d'un escroc qu'il a perdu ses proches. Six ans avant le début de l'histoire, son père, victime d'un Shirosagi du nom de Mikimoto (Kishibe Shirô), s'est suicide, non sans avoir emporté dans la tombe avec lui sa femme et sa fille. C'est ainsi que notre héros, de son vrai nom Kurosaki et seul survivant de l’hécatombe, est devenu ce Kurosagi avide de vengeance. Pour faire tomber les individus qu'il pourchasse au nez et à la barbe de la police qui le poursuit activement, il fait appel aux services de Katsuragi Toshio (Yamazaki Tsutomu), un indicateur particulièrement bien informé, travaillant à couvert dans un restaurant de luxe, sans savoir que c'est en réalité ce dernier qui est, indirectement, a l'origine de la mort de sa famille. Au cours d'une de ses pérégrinations, il fera également la connaissance d'une étudiante qui se destine au métier de procureur, Yoshikawa Tsurara (jouée par Horikita Maki, la star montante du moment, également vue aux côtés de Yamapi dans Nobuta Wo Produce)
qui, sans se l'avouer, s'intéressera peu à peu au cas du jeune homme, cherchant dans un premier temps à le convaincre d'arrêter ses actes malhonnêtes avant d'adhérer à sa cause. Kurosagi subira aussi les assauts répétés de l'amie de Tsurara, Mishima Yukari (Ichikawa Yui) qui semble particulièrement attirée par notre escroc. Vous voyez déjà poindre le triangle amoureux ? Bang, vous avez gagné !

Diffusée depuis le 14 avril dernier sur la chaîne TBS, cette série prenante et bien construite, comique et tragique à la fois, rallie tous les suffrages. On se plait à suivre les stratagèmes employés par Kurosagi pour retourner (presque) a chaque fois la situation à son avantage et faire en sorte que les escrocs
se fassent prendre à leur propre piège, tels des "arroseurs arrosés". Bref, du tout bon : aux mains avec Kurosagi, le téléspectateur ne passe pas pour un pigeon...